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Festival. Stupéfiante harpe !

Lundi soir, le festival « Musiciennes à Ouessant » présentait le premier concert de sa 17e édition consacrée à la harpiste Kristen Noguès, disparue il y a dix ans.

Au programme, quelques chants bretons accompagnés par deux chanteurs lyriques, Déborah-Ménélia Attal (soprano) et Fabrice di Falco (soprano et contre-ténor) et surtout des compositions de Kristen Noguès interprétées par le collectif ARP : Nicolaz Cadoret, Tristan Le Govic, Clotilde Trouillaud et Christine Mérienne. Ceux qui ne connaissaient de la harpe celtique que le répertoire traditionnel ont été stupéfaits : sons de guitares saturés, rythmes jazzy et même rock joués sur quatre harpes différentes (électrique, acoustique, classique et celtique), le concert fut une véritable découverte, ce qui est l’une des missions du festival. Le directeur de la manifestation a toutefois rappelé que cette année, la participation financière des partenaires régionaux et locaux a été moindre, comme pour beaucoup d’associations culturelles. Conséquence : un festival réduit à deux soirées au lieu de quatre ou cinq habituellement. Prochain et dernier concert : mardi soir avec Yann- Fañch Kemener.

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Festival Musiciennes à Ouessant.
Yann-Fañch Kemener de retour sur l’île

Belle affluence mardi soir, dans l’église Saint-Pol-Aurélien de Lampaul, pour le deuxième et dernier concert de la 17e édition du festival « Musiciennes à Ouessant ». La soirée a débuté par une première partie consacrée à une œuvre de Rhené-bâton, « En Bretagne », interprétée au piano par Lydia Jardon, initiatrice du festival. S’il était normand, le compositeur aimait la Bretagne qui lui a inspiré nombre de créations dans un style classique évoquant parfois Debussy. Avec Yann-Fañch Kemener, qui assurait la seconde partie du concert, la Bretagne n’est plus seulement un thème, elle est la matière même de la musique.

Un trio exceptionnel
Pour son retour à Ouessant, le chanteur avait choisi un répertoire religieux : des cantiques bretons, enrichis de trois lectures de poèmes écrits par un moine de l’abbaye de Landévennec, Gilles Baudry. Accompagné au violoncelle par Aldo Ripoche et à l’harmonium par Florence Rousseau, le chanteur, né en Centre-Bretagne, à Sainte-Tréphine - « Le centre du monde », assure-t-il très sérieusement –, a offert à l’île qu’il connaît bien un cadeau : l’accord unique entre un répertoire et une voix. Sobre, fin et mélodieux, le chant porté par Yann-Fañch Kemener résonne comme une célébration de la vieille tradition orale bretonne. Les auditeurs n’ont pas tari d’éloges : « Magnifique ! Quelle chance nous avons ! ». Ils pourront retrouver le plaisir du concert sur le prochain album du trio, qui paraîtra à l’automne chez Buda Musique.

Luxemburger Wort

Musiciennes à Ouessant

20 Kilometer vor der Koste des franzsischen Departements Finistère liegt die Insel Ouessant ... [Lire la suite]